
Parcours agro-écologique
Une étape du Parcours Terres Solidaires
Le Lycée Robert Schuman s’inscrit dans une démarche éducative engagée, alliant citoyenneté, développement durable et ouverture au monde.
Convaincu que les jeunes d’aujourd’hui sont les acteurs de l’agriculture de demain, l’établissement participe au Parcours Terres Solidaires, un projet régional soutenu par l’AFD, coordonné par le CCFD-Terre Solidaire Hauts-de-France et en partenariat avec la FONGS (Fédération des ONG du Sénégal).
Découvrez ici l’une des étapes de cette belle aventure !
SARL Poiret – Marest-Dampcourt
SARL Poiret, une exploitation familiale reprise en 2018, spécialisée dans la production de céréales et légumes bio en plein champ (carottes, haricots, courges, lentilles).
Une agriculture responsable et locale
La SARL Poiret s’engage dans une production biologique, respectueuse de la biodiversité et de la santé des consommateurs, tout en s’appuyant sur une main-d’œuvre locale. Elle pratique également le non-labour, contribuant ainsi à la protection des sols, de la faune et de la flore terrestre.
La ferme met en œuvre un échange paille/fumier avec d’autres exploitants pour enrichir ses sols naturellement, et valorise ses légumes via des circuits courts : une partie de la production est distribuée dans des magasins bio comme Vrac & Bio et Biocoop.

Construction d’un hangar

Sénégal : association de cultures
Une ferme qui innove et investit
Afin d’améliorer ses conditions de stockage et de répondre à la demande, l’exploitation a construit un bâtiment de stockage de 450 m² équipé de panneaux solaires, témoignant de sa volonté d’avancer vers l’autonomie énergétique et d’innover pour une agriculture plus résiliente.
Par ailleurs, la SARL Poiret réalise des prestations agricoles pour d’autres exploitants. Cette diversification lui permet d’amortir du matériel performant, tout en renforçant les liens entre agriculteurs du territoire.
Une réflexion ouverte sur le monde
Cette visite a été l’occasion de comparer les pratiques locales avec celles observées au Sénégal, en Casamance :
- en matière de diversité des cultures tout d’abord ; le climat chaud permet la production d’une grande variété de fruits et légumes tels que mandarines, oranges, citrons, mangues, salades, tomates, courgettes,…qui sont consommés à l’échelle des villages, ou de la région.
- la vente directe est très courante au Sénégal sous forme de trocs, de vente itinérente ou sur des marchés.
- la mécanisation reste peu développée, le travail se fait beaucoup à la main, et sur des parcelles de petite taille.
- quant à la part de l’agriculture biologique, elle n’est que de 1 % des agriculteurs au Sénégal contre 13,4 % en France. Toutefois le recours aux intrants chimiques est dans tous les cas assez limité parce que trop cher.
Ces échanges ont permis aux élèves de prendre conscience des inégalités d’accès aux ressources, tout en découvrant des points communs dans les démarches de transition agroécologique, ici et ailleurs.
